de Le Faou à Audierne

Audierne, Port de plaisance

Pour cette année 2019, nous allons partir de Le Faou à Audierne soit de l’ordre de 215 km en 11 jours. Si tout va bien Pascal continuera pendant 3 jours seul pour faire de l’ordre de 100 km supplémentaires.

Soirée à Quimper avant de prendre le bus pour Le Faou.

Nous avons fait le voyage dans la journée avec un petit crochet par Paris pour livrer une voiture.
Nous sommes maintenant à pied d’œuvre (pas tout à fait) pour notre petit trek annuel. Demain matin bus à 6:50 pour aller à le Faou.
En attendant crêperie et folklore pour ce soir. Pour info nous sommes passés à Paris avec 42 degrés et en Bretagne nous sommes à 22 degrés.

Étape 1 : Le Faou à Landevenec

Première journée, ce n’est pas aussi proche de l’eau que ce que nous imaginions.
Journée de 21 km 505 m de D+
Plutôt reposant même si tout n’est pas plat. Une bonne partie de la journée s’est passée en forêt.

Elisabeth en plein effort mais rayonnante

Pour traverser une rivière nous avons choisi un pont suspendu magnifique pour ceux qui aiment.

Juste avant d’arriver à Landevenec un superbe cimetière à bateau, tout cela en face d’une presqu’île.
Pour de nouvelles aventures il faut attendre demain.

Étape 2 : Landevenec à Lanveoc

21,79 km D+ 462m D- 502 m moyenne 4,2 km/h trajet 7:00.
Levé tôt mais départ tard, le réveil a sonné à 6:45 mais départ à 8:30. Est-ce qu’il n’y a pas des vacances dans l’air ?

Ensuite nous avons continué à traverser des forêts mais cette fois-ci nous étions plus proche de l’eau que nous avons pu admirer par intermittence.

Nous avons poursuivi par un chemin côtier jusqu’à l’école naval de Lanveoc et une plage juste pour nous. Du coup nous y avons mangé.

Mais pas que…

Pascal n’a pas eu le temps de mettre un maillot… et l’eau était bonne.
Ensuite nous avons terminé par une arrivée sur Lanveoc et son camping municipal pour une bonne nuit de repos.
Pour l’instant tout va bien en face de la rade de Brest

Étape 3 : Lanveoc à Camaret-sur-Mer

Ce jour l’étape nous a pris 7:20 avec 4,1 km/h de moyenne pour un total de 21,36 km. D+ 420 m D- 390 m.

Là nous avons vraiment l’eau toute proche. Pour autant il n’y aura pas de baignade et nous passerons à côté d’une belle averse. Hier par contre nous avions bien ramassé concernant l’averse.

Est ce que l’on est pas heureux sur cette photo ? Il faut dire que c’est le début. Ce matin nous avons commencé à 8:15. C’est un record, à suivre.

Par contre nous avons avons eu beaucoup de route ce qui n’est vraiment pas agréable

Petite chapelle de la pause de milieu de matinée. Juste magnifique.

Pour manger nous avons choisi une plage facile d’accès avec un parking à 200 m mais même avec cela nous n’avons personne. Vous pouvez vérifier par vous même.

Après la plage de sable voici la plage de galets blancs.

Ensuite passage sur les crêtes avec des champs de bruyères. Tout cela avant d’arriver à Camaret-sur-Mer où nous nous arrêtons ce soir.

Étape 4 : Camaret-sur-Mer à St Hernot

Une quatrième étape pas simple. 24,1 km D+ 738 m D- 742 moyenne 4km/h et durée 8:00.
Nous avons commencé la journée par la plage de Camaret-sur-Mer. Un bon début.

Puis nous sommes passés par l’ancien château de Camaret-sur-Mer mais il n’en reste pas grand chose.

La suite ne s’annonçait pas très bon car le ciel est vraiment chargé. Mais nous serons sauvés par un petit restaurant. Et une première averse passe.

Ensuite nous prenons le parti de partir, il faut bien y aller un jour. Nous traversons la plage de Kerloch mais rapidement nous sommes rattrapés par la deuxième couche et là nous avons ramassé.

Nous pourrons nous arrêter à un endroit magique avec une splendide arche à la pointe de Dinan.

Nous pourrons aussi manger avec une mouette pour compagnie.

L’après-midi va se poursuivre avec des rafales à 100km/h comme annoncé par météo France. Tenir debout et avancer est très énergivore ! Nous terminerons par des plages très belles et avec peu de monde. Au plaisir de se revoir demain.

Étape 5 : De St Hernot à Crozon

Nous arrivons au terme de cette première moitié de notre périple et donc cela signifie : journée de repos pour demain.
Pour les scientifiques voici quelques données :
20,5 km avec une moyenne de 3,6 km/h et du dénivelé D+ 768 m D- 762 m et une durée de 7:25.

Nous sommes repartis du gîte ce matin avec un peu de retard car le petit déjeuner est servi après 8:00.

Ce matin comme hier c’était toujours aussi venté et du coup pas facile de marcher droit.

Ce matin pour aller au cap de la chèvre nous avons eu un petit grain et un gros coup de vent.

Mais c’est la Bretagne et donc après la pluie vient le beau temps. Mais il reste le vent.
C’est magnifique et personne pour gêner notre émerveillement.

Ensuite nous poursuivons avec des changements de décors brutaux.

Une forêt de pins maritimes qui laisse s’évader les pensées.

Et nous poursuivrons par une série de petites criques sauvages.

Mais les montées restent raides avant d’arriver à Morgat qui précède Crozon.

Et nous voici au bout de cette première partie.

Étape 6 : De Crozon à Pentrez

Nous sommes repartis ce matin après une journée de repos à Crozon. Démarrage à 7:45 pour 21,57 km 4,1 km/h de moyenne et D+490 m D-630 m avec 7:30 de marche.

Nous avons commencé par un menhir à Crozon puis ensuite nous avons continué par le chemin côtier.

Aux premières heures du jour les lumières étaient magnifiques avec une petite brume.

De grandes traversées de plages désertes avec un petit passage à gué demandé par Elisabeth.

Avant 15h00 nous avions terminé notre périple pour la journée. Par contre que c’est difficile d’avoir suffisamment de réseau pour mettre à jour le blog !

Étape 7 : De Pentrez à Douarnenez

7eme étape de ce périple.
Ce matin nous sommes partis à 8:00 et sous tente c’est un exploit.
Résumé de l’étape : 24,1 km D+ 463 m D- 473 m à 4,2 km/h pendant 8:00.

Ensuite nous avons avancé toujours le long du littoral breton. Plages sans personne qui se succèdent.

Nous sommes toujours deux comme le prouve cette ombre savoyarde.

Attention méfiez-vous les côtes étant très morcelées il y a des falaises et donc du dénivelé.

Nous avons jeté notre dévolu sur une immense plage pour le repas de midi.

Mais si vous regardez de plus près vous verrez une marée d’algue verte sur la première partie. Cela est uniquement dû à la pollution humaine.

Mais nous vous rassurons nous avons mangé beaucoup plus loin sans pollution. Et du coup Pascal en a profité pour aller se baigner.

Pas embêté par le monde alors que l’eau était bonne. 20 degrés…
Autre élément marquant, nous avons pu apercevoir des anémones de mer.

Ensuite nous terminons avec l’arrivée sur Douarnenez

Vous ne le saviez peut-être pas mais Douarnenez a été un très gros port de pêche à la sardine. En voici un magnifique exemple architectural.

La première conserverie de Douarnenez a appartenu à un local. Sinon les autres ont été faites par des étrangers dont les Romains au début de notre ère.

Étape 8 : De Douarnenez à Pors Péron

Nous sommes partis ce matin de Douarnenez pour une petite étape mais avec du dénivelé.
17,4 km D+ 708 m D- 692 m avec une moyenne de 3,5 km/h en 7:30.

Nous avons débuté par la descente au port car notre camping était sur les hauteurs de la ville et nous nous sommes retrouvés sur la promenade au niveau de l’eau.

Ensuite nous avons pu monter et descendre un nombre incalculable de fois d’où le dénivelé.

Un sentier très ciselé qui suit cette côte assez sauvage mais tellement jolie.

De très belles plages également à l’intérieur de criques. Nous vous laissons admirer.

Petite séquence animaux

C’est tout pour ce soir et demain nous n’aurons pas de réseau pour alimenter notre blog donc il faudra attendre…

Étape 9 : De Pors Peron à la baie des trépassés

Et voici la journée 33,1 km 1050 m de dénivelé.
Mais avant tout, une nouvelle importante c’est qu’Elisabeth s’est arrêtée ce matin car elle avait une contracture (?) au mollet. Donc maintenant ce ne sera plus que l’aventure de Pascal mais est-ce vraiment une aventure ?

Donc ce matin départ de Pors Peron à 8:00 direction la bais des trépassés, j’ai rallongé l’étape pour qu’Elisabeth puisse récupérer la voiture à Quimper.

Les plages sont toujours aussi jolies même si le temps ne se prête pas à flâner.

Ce que vous voyez là c’est le mauvais temps qui m’arrive dessus. Du coup housse pour le sac et habit de circonstance pour moi.

Mais au final juste quelques goutes et du coup il faut tout enlever au risque de mourir de ridicule noyé dans mon vêtement imperméable…

J’ai pris cette photo car elle m’a fait penser au film le parrain dans le troisième épisode quand Al Pacino fait tuer son frère car celui-ci l’avait trahi.
La scène se passe sur une lac et le tueur est seul sur la barque avec Freddy.

La suite est toujours magnifique. Vous avez ici une petite maison qui accueille les randonneurs en cas de besoin.

La côte est toujours aussi ciselée ce qui explique le dénivelé.

Enfin je termine par la pointe de Brézellec, la pointe du van et la baie des trépassés.
Juste du plaisir.

Étape 10 : La baie des trépassés à Plouhinec

Deuxième étape sans Elisabeth. 33,3 km D+ 615 m D- 644 m moyenne 4,5 km/h. Durée 10:30.
Ce matin j’ai commencé par la pointe du Raz donc petite montée … brume, bruine..

Passage devant les monuments obligés mais de bonne heure le matin personne.

Ce matin je n’étais pas le seul à être sur le départ de bonne heure, des surfeurs de la baie sont aussi là.
Puis j’ai continué avec une bonne partie du dénivelé ce matin. Rapidement j’ai eu un temps magnifique.

Vous pouvez voir un petit port comme il y en a beaucoup sur cette côte. Dès qu’une protection naturelle fait jour les pêcheurs se l’approprient.
Le terrain reste ciselé mais les falaises disparaissent donc moins de dénivelé.

Magnifique plage qui arrive à moi sur les coups de 12:30. Donc pas possible de résister. Je prépare mon repas et pendant qu’il se réhydrate je vais rapidement me baigner. Mais l’eau est quand même froide, cela explique pourquoi les gens sont avec des combinaisons mais pas moi. Je me rendrai compte à posteriori que la plage est dangereuse…

Dans l’après-midi je termine sur Audierne et ensuite le camping.

Étape 11 : De Plouhinec à saint Guénolé

Voici l’avant dernière étape de ce périple.
Quelques chiffres pour les fervents amateurs de statistique 33,43 km 4,7 km/h de moyenne D+ 185 m D- 202 m pour 10:11.

Ce matin ( non pas un lapin Jérôme) le temps était un peu chargé et ils avaient annoncé mauvais temps pour la matinée.

coupe géologique…

Poursuivons par un peu de géologie pour votre culture : sur l’image ci-dessus vous voyez des galets insérés dans un matériau friable qui ressemble à du sable. Et bien ce sont des galets d’une plage préhistorique qui ressortent par endroit. Ce qui fait que vous pouvez retrouver des galets au dessus des rochers ce qui n’est pas cohérent.
Plus d’explications de vive voix.

Continuons avec la culture : ce que voyez là c’est un four à goémon une algue que l’on retrouve sur les plages et qui permet de fabriquer des pains de soude et d’iode par consumation lente.

Et là c’est un cormoran.

Ensuite je suis passé au port de Plouhinec et devant la maison de la famille Mohalic mais tout a bien changé et pas facile à reconnaître.
L’érosion a aussi joué son rôle car le chemin disparaît par endroit.
Du coup j’ai beaucoup pensé à ceux qui nous ont quitté et qui adoraient cet endroit. Souvent on dit c’est difficile d’y retourner, c’est trop loin mais les années passent et rien ne s’arrange. Pour ne rien regretter, je crois qu’il est important de se donner les moyens de vivre ce dont on a envie plutôt que de trouver des excuses pour ne pas faire.

A 10:30, je me suis retrouvé devant cet hôtel restaurant et je me suis payé le culot de demander un petit-déjeuner. La salle étant vide car les clients étaient partis j’ai pu prendre tout ce que je voulais. Et bien je n’ai pas été en manque de calories ensuite. 😉

Ensuite j’ai attaqué cette plage avec un temps encore un peu couvert. Les couleurs étaient magnifiques et une petite brume s’élevait à l’horizon. Moment très apaisant.

Et j’ai marché marché marché tout cela sur 12 km et toujours sur la même plage. Je peux vous assurer que l’esprit part facilement se promener vers les choses auxquelles notre vie ne nous permet pas toujours de penser.

Voici quelques photos que je trouve magnifiques. Mais je m’arrête pour ce soir.
Mes pensées vont à tous ceux qui me sont chers présents ou disparus.
Merci Elisabeth de t’occuper de l’intendance depuis 3 jours.

Étape 12 et Dernière étape. Saint Guénolé à Loctudy

Comme tout se termine c’est le cas aussi de ce petit trek dont je vous laisserai faire le cumul de km.
27,87 km à 4,8 km/h de moyenne D+ 105 m D-117 m le tout en 7:18.

Ce matin quand je suis parti à 7:15 c’était en même temps que les retours de pêche au port de saint Guénolé, ils sont sortis 12 heures.

Tout cela sous l’œil protecteur des phares du village voisin

Les lumières étaient vraiment très belles ce matin.

Voici un autre phare qui rappelle que la côte est vraiment dangereuse et pleine de récifs.

Ensuite j’ai traversé un nouveau port et la capitainerie a installé sur le GR un parcours avec des photos qui expliquent les différentes étapes de la pêche et j’ai eu le plaisir de voir le déchargement des chalutiers

Ensuite j’ai poursuivi toujours le long des plages désertes. Juste le temps de prendre une pause.

Et j’ai terminé par Loctudy, une fin sans panache mais qui clot un trek tout en plaisir et beaucoup plus plat sur la fin. Et une petite bruine vient mettre sa petite touche bretonne…
ce sera peut-être un point de départ pour un prochain trek dans deux ans car 2020 doit être l’année de mon départ sur le PCT…