Chemin de Stevenson 2017
Cette année nous partons sur les pas du poète Robert Louis Stevenson.
cette image est issue du site http://www.chemin-stevenson.org.
Nous l’avons beaucoup utilisé pour préparer notre périple.
C’est un chemin de randonnée qui part du Puy-en-Velay pour aller jusqu’à Alès sur 272 km.
Robert Louis Stevenson l’a parcouru avec un âne en 1878.
Vous allez pouvoir suivre notre périple tout au long de cette aventure.
Les sacs sont prêts
Et voilà tout est prêt pour faire le chemin de Stevenson.
Les affaires ont été sélectionnées précautionneusement et rangées avec tous autant d’application dans les sacs.
Elisabeth a un sac de 8,3 kg et 11,4 kg avec la nourriture pour 5 jours.
Pascal lui c’est 12,8 kg et 14,9 avec.
Pascal servira d’âne et Elisabeth de Stevenson.
Nous partons demain pour poser la voiture à Ales.
Une journée de transition et de repos avant de commencer
Nous avons bien commencé car ce jour était une journée de transition et de repos pour passer d’Ales au Puy en Velay. Vous pouvez voir ci-dessus la cathédrale de cette superbe préfecture. Mais quand nous disons repos , c’est que l’on s’est échauffé avec la montée des 232 marches pour aller au sommet de la Vierge.
Alors pour la suite des aventures un peu de patience cela arrive.
1er jour : le Puy à Monastier
Ce matin nous sommes partis du Puy pour rallier le Monastier sur Gazelle. Le point de départ est l’église du collège à Puy qui tire son nom du fait qu’elle soit accolée à un collège. Le départ était pluvieux et frais ce qui pour la température est plutôt intéressant quand on marche.
Les chemin sont plutôt étroits et ombragés ce qui n’est pas le plus utile. Une première pause s’est faite à Coubon petit village avec 2 bars… nous sommes rattrapés par les premiers randonneurs que nous voyons.
Pour ce qui est de remarquable : quelques croix et une vesse de loup de 30 cm. Enfin nous arrivons à destination pour aller dormir dans le camping.
Bilan de la journée : 22 km montée 687 m descente 502 m
2 ieme jour : Monastier au Bouchet saint Nicolas.
Nous sommes partis ce matin, pas trop tôt, par un temps maussade et frais mais une température idéale pour marcher. Arrivés au village des Cros la température indiquée était de 12 degrés…
Tous les chemins sont largement ravinés du fait d’un épisode orageux en juin. Les rigoles vont parfois jusqu’à 4,00 m ce qui ne fait pas rire 😀.
Ensuite nous sommes arrivés au village de saint Martin et nous y avons bu un café et mangé un clafoutis aux Framboises vraiment très bon. C’est un bar boulangerie et sa particularité est qu’ils n’appliquent pas la loi Evin et donc nous faisons un retour dans le passé d’au moins 20 ans.
Nous poursuivons par le village du Goudet très connu pour son château Beaufort mais surtout totalement dévasté par les derniers orages.
Et à 17:00 nous terminons 1 km avant le Bouchet pour bivouaquer.
Bilan de la journée : 22,2km montée 864m descente 472m
3 ieme jour : le Bouchet saint Nicolas à Pradelle
La nuit a été très calme et fraîche à 1200 m.
En passant, nous n’avons pas pu nous empêcher de faire une photo pour Philippe, il reconnaîtra pourquoi.
Autre photo pour l’humour noir des habitants.
Ensuite le premier objectif est Landos pour plein de raison mais surtout une qui est le bar restaurant de Claude, un charmant aubergiste qui fait des petit-déjeuners superbes et nous avons voulu vérifier. Et bien cela vaut le détour, Pascal a pris un petit dej avec une flûte fraîche et confiture maison, le tout avec un vrai bol de café trop bon et comme à la maison (pour le bol😀).
Ensuite, nous passons sous une magnifique voie de chemin de fer désaffectée et réservée pour les draisines.
Après une longue montée et traversée nous arrivons à Pradrelle un peu dépourvu de tout mais pas d’une magnifique auberge que nous allons tester ainsi que les bières locales.
Bilan de la journée : 25km montée 399m descente 519m
4 ieme jour : Pradelle à Cheylard l’évêque
La nuit n’a vraiment pas été bonne au camping de Pradelle car une grosse départementale passe en surplomb et toute la nuit les camions ont fait un bruit d’enfer.
Du coup nous sommes partis direction Langogne pour nous permettre quelques achats. Elisabeth est magnifique avec le cadeau d’un gonfleur de ballons.
Ensuite le chemin c’est poursuivit jusqu’à notre lieu de bivouac après Cheylard. Une alternance de routes et de chemin plus ou moins ombragés. Ce n’est pas l’étape la plus intéressante mais demain nous aurons l’arrivée à notre ville repos.
Bilan de la journée : 29,62km montée 617m descente 620m
5 ieme jour : 500 m après Cheylard l’évêque pour aller à la Bastide Puy Laurent
Nous avons bivouaqué hier dans un endroit très calme, pas de voiture, pas de bruit mais peut-être des puits d’énergie… il faudra en discuter avec Elisabeth. Un indice, Stevenson s’y est perdu du fait de problème avec sa boussole.
Ensuite nous avons fait la montée pour arriver à un magnifique lac avec un ponton ce qui laisse libre court à l’esprit.
La fin de la premier descente se termine sur le château de Luc. Par contre ici c’est tout ce qu’il y a, nous n’avons même pas pu prendre un café… alors nous avons sorti le réchaud pour nous en faire un dans la gare… pas de vente de billet, il faut demander au contrôleur.
C’est à Luc qu’Elisabeth prend un raccourci pour descendre directement à la Bastide et termine la marche en sandales. Pascal lui prendra tous les tours et détours du GR que peu de personnes prennent réellement car c’est une étape longue et pas toujours très intéressante. Un superbe château dans un petit village perdu.
Puis le village de Laveyrune (bon courage pour le trouver mais vous y allez et vous ne trouverez rien 😂)
Ensuite belle montée pour aller à notre dame des neiges où vivent des moines cisterciens mais là pas de photo.
Par contre pour la bière à l’arrivée oui.
Bilan de la journée : 29,4km montée 811m descente 879m
Jour de repos : la Bastide – notre Dame des neiges
Aujourd’hui est une journée de repos avec son abbaye et ses bières. Mais le repos ne suffit pas à Elisabeth pour poursuivre le chemin malheureusement : elle boîte avec un genou en vrac… À l’avenir il va nous falloir trouver d’autres solutions.
En attendant voici quelques images de l’abbaye que vous avez loupée hier. Pascal va poursuivre seul mais il ne faut pas que cela deviennent une habitude…
Bilan de la journée : 7,5 km
Épisode surprenant et en dehors du temps.
La Bastide Puy Laurent est un surprenant village en perte de vitesse si ce n’est en perte de population. Il y a deux hôtels dont celui que nous avions choisi, un boucher, une petite supérette et un salon de thé. Ce qui est surprenant c’est que aucun n’accepte les cartes en dessous de 11 € et il n’y a pas de distributeur. Ah si dans la supérette mais uniquement avec les cartes du crédit agricole… du coup Elisabeth a essayé de payer par carte deux tranches de jambon et bien le boucher a refusé d’être payé … il a donné les tranches. Par contre à la supérette, il a fallu rajouter des paquets de gâteaux… En partant je suis passé devant la gare et là oh surprise : il y a le buffet de la gare, un petit restaurant mais en y regardant de plus près il est fermé définitivement avec tout dedans encore les verres des clients. Est ce que les proprios se sont enfuis avec la caisse ?
Enfin je passe à la gare mais là, je comprends le désinvestissement de la SNCF : il n’y a qu’un guichet automatique et quand un train passe faites un signe…
Tout cela est normal car voici le passage à niveau d’un autre temps
Et que dire du panneau ?
Alors si un jour vous voulez remonter dans le temps n’hésitez pas à aller à la Bastide
6 ieme jour : la Bastide puy Laurent au Bleymard
Ce matin j’ai démarré tout seul (je=Pascal) du fait de l’abandon d’Elisabeth que j’espère retrouver sur une prochaine étape. La journée a commencé par une belle côte sur une piste forestière avec peu de vue.
Mais c’est une belle occasion de cheminer avec mes jambes et dans la tête. Ces moments sont vraiment privilégiés. Cette montée permet d’ accéder à un plateau surplombant les villages passés et à venir.
Ensuite se sont enchaînées les rencontres
1- avec 5 cavaliers qui m’ont arrêté pour que je puisse les prendre en photo et quelle partie de rigolade pour qu’ils arrivent à s’aligner.
2- avec les deux retraités de Voiron qui m’ont arrêté pour que je vienne prendre un café avec eux et discuter 5 minutes
3- avec un chevreuil qui est sorti à 2 m de moi et m’a beaucoup surpris 😳
Vous pouvez voir ici le joli village de Chasseradés avec son église complètement réhabilitée.
Ensuite un enchaînement de montées et descentes pour arriver aux 953m.
Voici le pont de Mirandol avec ses arches et derrière vous pouvez voir un « tunnel » qui est simplement une tranchée couverte pour éviter les congères l’hiver.
En redescendant sur le Breymard je suis passé aux sources du Lot affluent de la Garonne.
Voici mon lieu de picnic
7 ieme jour : du Bleymard au Pont de Montvert
Après une nuit difficile du fait du vent très fort (80 km/h) je suis parti ce matin prêt à affronter le Mont Lozère. Pour commencer je suis passé dans le village de Bleymard, vieux et fort joli, quand une odeur alléchante me chatouille les narines.
Effectivement un boulanger donne sur la rue, obligeant le passant à s’arrêter, ce que j’ai fait après moins d’1 km…
Ensuite je me suis rattrapé car il a fallu faire les 600 m de dénivelé en une fois pour atteindre le sommet de Finiels. La montée était magnifique entourée de bruyères et de rochers marquant des limites de propriétés.
Ensuite le haut avec un panorama à 360 à couper le souffle. Par contre malheureusement il y avait un vent à décorner les bœufs.
La descente se fera dans de jolis chemins rappelant ceux de notre Savoie.
Et pourquoi ne pas s’arrêter pour déguster des framboises ?
Passage par le village de Finiels où je vais me restaurer juste après.
L’arrivée sur Pont de Montvert plutôt très sympathique avec passage dans le vieux village comme le montrent les photos.
Et les courges suspendues au tas de bois
Ensuite et comme d’habitude une bonne bière.
Bilan de la journée : 22,16 km montée 779m descente 916m
8 ieme jour : du Pont de Montvert à Florac
Pas facile de démarrer avant 8:00 avec toutes les rencontres qui font que l’on discute. Pour les rencontres depuis trois jours je retrouve Aurore une jeune nantaise guillerette comme tout et très attachée à la bière de récupération. Elle s’est fait prêter du matériel et du coup demande plein de conseils. Et il y a Jean-Pierre et Jacky deux retraités qui ont fait pleins de chemins comme le Stevenson ou Compostelle. Ils sont très agréables et du coup que le chemin est court dans ces conditions.
Mais revenons au chemin qui ce matin débute devant une boulangerie et devinez , il a fallu que je m’arrête pour prendre deux pains au chocolat. Puis belle montée au dessus du village.
En haut une bergerie avec un splendide plateau, la vue y est très belle et à la bergerie, j’ai retrouvé Philippe et Isabelle avec une promesse de bières pour ce soir.
Et une remontée pour arriver à un ensemble de constructions surprenantes.
J’arrive aux dernières côtes avant la descente jusqu’à Florac et je traverse d’immenses champs de bruyère.
La descente se poursuit dans les bois et par moment je vois le Pont Lozère que j’ai fait hier.
La descente complète est de 17 km sous une chaleur incroyable quand j’arrive au village de Bédoues avec son églises-château
Ensuite il faut encore traverser Florac pour arriver au camping.
Bilan de la journée : 32,5 km montée 768m descente 1111 m
9 ieme jour : Florac à Cassagnas
Je vais commencer par la soirée d’hier. Suite à quelques échanges avec Isabelle et Philippe nous nous sommes retrouvés au camping de Florac. Nous projetons d’aller manger ensemble dans un restaurant, Isabelle voit avec les gérants du camping pour avoir une bonne adresse. Sur ces entrefaites arrive Ophélie une jeune femme rencontrée plus tôt dans la journée. Du coup tout ce petit monde part au restaurant « les paysans » qui nous a été recommandé. Il n’y a pas de place du coup nous buvons l’apéro en attendant qu’une table se libère. Nous passons une très agréable soirée avec plein d’anecdotes sur les treks, sur l’éducation des enfants, les métiers de chacun, sur l’usage des aides de l’état,… on a terminé vers 23:00 juste à temps pour les bras de Morphée. Petite anecdote : Ophélie est malteuse de produit bio pour faire de la bière 😀.
La journée commence par une montée mais c’est une question d’habitude. Je rencontre un vieux monsieur (70 ans) qui fait le chemin également et il me dit que tout sera plat sur cette étape. Mais en vieux singe 🐒 je n’en tiens pas garde et je fais bien car il y a encore du dénivelé sur la première partie. Il m’avait déjà fait cette remarque hier avec plus de 700 m de dénivelé…
Tout au long du parcours il y a des petits chalets comme sur la photo ci-dessus.
Ensuite le parcours suis une ancienne voie ferrée, c’est bien au début mais cela devient rapidement lassant du fait qu’elle suive la route. Par contre le chemin passe dans des tunnels droits ou pas.
Pour le midi, voici où je me suis arrêté et comme vous pouvez l’imaginer, je n’ai pas résisté à l’attrait de l’eau.
Du coup même après une bonne sieste je suis arrivé de bonne heure et à l’accueil il y avait Ghislaine et Serge qui demandaient pour s’installer donc bien synchronisé.
Lessive faite et ce n’était pas du luxe vu la couleur de l’eau. 😜
Ce soir on mange tous ensemble au gîte.
Bilan de la journée : 21,81 km montée 487 m descente 275 m
10 ieme jour : Cassagnas à St Germain de Calberte puis St Etienne vallée française.
Aujourd’hui une journée magnifique après un bon petit déjeuner pris en compagnie de Ghislaine et Serge avec qui je vais passer la journée. Serge n’a pas pu s’empêcher de tester le système incendie du gîte en faisant griller ses tartines. 😂
Ensuite nous nous engageons dans une montée de 400 m très agréable dans les bois.
En redescendant les gardes du parc passent en voiture rapidement et je vous laisse imaginer la poussière soulevée mais comme à chaque chose il convient de trouver le bon côté nous avons pu faire quelques photos surréaliste.
Enfin nous arrivons à une sépulture romaine qui donne sur la vallée. La sépulture était belle mais manquait d’explication par contre le point de vue pour la personne enterrée est superbe.
L’extase de Ghislaine et Serge devant ce spectacle.
Puis nous nous arrêtons de bonne heure pour manger et éviter d’arriver au village trop tôt. Voici une magnifique démonstration des rangements de Serge. 😉
Au final des très belles descentes, des discussions de très bonne qualité sur l’intérêt du chemin, sur la pensée positive et plein de choses qui resteront entre nous.
Nous arrivons à St Germain mon étape du jour et aussi un spectacle de la part de l’aubergiste où nous buvons un perrier.
Il va passer 10 minutes à nous expliquer que nous avons tort de marcher comme cela sous le soleil. Mais il accepte de nous servir alors que lui boit l’apéro à 2:00 de l’après-midi 😜 mais c’est normal car il est à l’heure solaire. Par contre pour les clients arrivant ensuite ce sera beaucoup plus difficile.
Puis je descends au camping pour passer la nuit et là je découvre qu’il y a un festival à côté du camping donc comme j’imagine une nuit difficile je préfère remballer mes affaires et aller jusqu’à l’étape suivante qui est à 10 km. En 1:40 je boucle le périple pour aller jusqu’au camping de St Etienne vallée française.
Lors de la descente j’ai été surpris par un détail en entendant des crépitements, regardez la photo ci-dessous et imaginez…
Bilan de la journée : 29 km montée 624m descente 1062 m
11 ieme jour : St Etienne vallée française à St Jean du Gard
J’ai essayé de partir de bonne heure ce matin pour deux raisons :
1- avoir des températures clémentes
2- être un peu seul pour le lever de soleil
Tout ceci a été partiellement respecté. Tout d’abord pour les températures, il faisait déjà chaud ce matin à 7:00. Mais que c’était agréable de pouvoir monter avec l’arrivée des premiers rayons de soleil.
Ensuite le calme a été de courte durée car devant moi une famille d’une dizaine de personnes criait. En voici un exemplaire cheminant dans le sentier avec son chien. Et oui déjà mais pourquoi les parents ne laissent-ils pas leurs enfants dormir ?
Ensuite le chemin se poursuit alternant portions de routes et chemins. Avec des vues sur un petit village au milieu de nulle part.
Passage devant un mas provençal et pour vous il ne manque que les chants des cigales pour y être vraiment.
Traversée d’un joli village avant d’arriver à St Jean du Gard.
Bilan de la journée : 13km montée 389m descente 454m, et oui c’est court…
12 ieme jour : St Jean du Gard à Ales.
Tous les points sont artificiels sauf le central car c’est la lune.
Ce matin, pour ce dernier jour, j’ai démarré à 5h pour avoir des températures clémentes et voir le lever de soleil.
Le début s’est tout fait à la frontale avec un coucher de lune avant le lever du soleil. Du coup je me retrouve dans une nuit noire et il n’est pas facile de suivre les marques du GR. Par contre je découvre de temps à autre deux yeux d’un animal mais je ne saurai jamais lequel.
L’aurore arrive tout doucement alors que je passe les derniers hameaux. C’est un instant privilégié que j’apprécie à sa juste valeur.
Ensuite je poursuis sur ce qui s’appelle le chemin des crêtes mais pour autant je n’ai aucune vue. Pour cela il faut que je sélectionne les endroits un peu en dehors du GR.
Des passages magnifiques comme quand le GR passe au milieu d’une maison.
Un peu de culture : j’ai appris sur un des point de vues avec une table d’orientation pourquoi je ne voyais pratiquement plus de châtaignier. En fait tout dépend du sol, j’arrive sur les sols plus calcaires et du coup plus propices au chêne alors que le châtaignier sera sur des sols plus schisteux ou siliceux.
Ci dessus le chemin des crêtes.
Enfin j’arrive à un château en ruine où je pensais faire ma pause mais 4 personnes arrivent et nous commençons à discuter sur le château qui est une vieille ferme puis sur un cèdre de 400 ans que je peux aller voir avec un petit détour.
C’est beau et c’est grand mais avec moi au pied cela vous donne un ordre de grandeur de la dimension de la bête.
Et je termine à Ales à 14h30. C’est un peu triste de terminer cette traversée mais en même temps il y a eu tellement de bons moments qu’il faut ne retenir que cela et se promettre de recommencer une autre fois dans un autre lieu.
Une dernière forêt de pins avant de rejoindre la ville
Bilan de la journée : 28km montée 1219m descente 1154m
Bilan du Stevenson
Cette rubrique est séparée en deux et je commence par les dommages avant de terminer par les côtés positifs.
Dommages :
– Qu’Elisabeth n’ai pas pu terminer ce chemin, ces moments étant très riches à partager en couple. Le finir seul n’a pas la même saveur.
– tout au long du chemin j’ai remarqué nombre de mouchoirs ou de papier toilette, c’est la première fois que je vois cela sur un GR, cela laisse une image des pratiquants de la randonnée qui n’est vraiment pas bonne.
– La France a deux vitesses avec des hameaux reculés qui rajoutent encore de la distance en fermant les services publics et les banques qui ne jouent pas leur rôle.
– Le chemin trop souvent dans la forêt ne permettant pas d’avoir du recul sur les paysages.
Côtés positifs :
– la rencontre avec les gens tout au long du chemin, c’est vraiment le GR le plus accessible et du coup il est possible de rencontrer souvent les mêmes personnes et d’échanger.
– Certains professionnels du tourisme qui font un travail formidable (exemple : hôtel l’Oronge à St Jean du Gard)
– L’ouverture des personnes en dehors du chemin qui souvent très avenantes et prêtes à discuter ou au moins faire un geste.
-Je ne citerai aucun nom pour ne pas en oublier mais j’ai fait des rencontres tout à fait excellentes et j’ai passé de très bonnes soirées. Merci à tous pour ces moments privilégiés. Mention spéciale pour mes amis de Savoie venus m’accompagner une journée.
– La solitude qui permet de toujours faire une introspection très intéressante et parfois de se perdre aussi bien dans ses pensées que physiquement. 😀
Bilan de la Stevenson : 305 km montée 8597m descente 8871 m